Prochaine réunion du Club Astronomie : le jeudi 7 Mars 2024 à 17 h30 à Sarzeau (Bouillard) 
Le dernier numéro de "Ciel de Rhuys janvier 2014) est disponible (lien) et tous les autres.
Comment voir la station spatiale internationale (ISS) depuis la presqu'île de Rhuys (lien horaires des passages)

29/11/2013

Réunion du 28 novembre 2013 - Assemblée Générale

Assemblée générale annuelle :
Rapport d'activité, rapport financier 2013 et budget prévisionnel 2014 adoptés à l'unanimité.
Les réunions hebdomadaires du mardi ont maintenant lieu le jeudi à 18h30.
L'édition de "Ciel de Rhuys" a un nombre croissant d'abonnés (plus de 90)



Projets d'études et conférences 2013-2014 parmi les sujets suivants :
- Histoire de la mesure du temps
- Les calendriers
- Les saisons
- Les constellations
- Le système solaire
- Le big-bang, le big-crunch ?
- Notions de cosmologie
- Histoires de l'astronomie en épisodes
- Traitement des photos
- Naissance, vie et mort des étoiles
- Les découvertes récentes
- Navigation spatiale
- Cadrans solaires
- Les coordonnées célestes 
- Les exoplanètes
- La vies des grands astronomes

26/11/2013

La pollution lumineuse

Jamais l’astronomie n’a autant fait rêver que maintenant. Jamais cette science n’a été aussi proche des grandes questions que l’homme se pose depuis toujours.
D’extraordinaires paysages nous parviennent des planètes du système solaire, de fabuleuses images révèlent des galaxies dans leur prime jeunesse aux confins de l’univers, des planètes nouvelles apparaissent autour de lointains soleils ouvrant la voie exaltante de la quête des mondes extra-solaires et de la recherche de la vie extraterrestre.
Il est paradoxal de constater que dans le même temps, l’homme, en s’éclairant la nuit de façon irréfléchie, se prive progressivement du spectacle à la fois simple et grandiose d’un ciel noir constellé d’étoiles. L’éclairage artificiel, petit à petit, efface à sa vue la magie du ciel nocturne.
Parce que les villes, les villages, les voies de communication sont éclairées de façon excessive et irrationnelle, une véritable pollution lumineuse s’étend sur toute la planète. Si elle prive les hommes du contact direct qu’il a toujours eu avec son environnement cosmique, elle perturbe aussi, gravement, la faune nocturne (oiseaux, insectes) quand elle ne la massacre pas. Elle engendre enfin une gêne parfois rédhibitoire pour la pratique de l’observation astronomique.
Les halos lumineux des villes et des villages augmentent dans le ciel, en étendue et en intensité. Les astronomes s’accommodent encore de cette gêne aujourd’hui. Dût-elle s’accroître démesurément, elle risquerait d’entraver à terme toute activité d’observation.
Dans les grands observatoires du monde, les télescopes sont braqués vers des astres des millions de fois moins lumineux que les plus faibles étoiles visibles à l’œil nu et des milliards de fois moins brillants que les lampadaires des rues de nos villages. Dans bien des cas, les observations ne peuvent être faites qu’en période de nouvelle lune (c’est-à-dire lorsque la lune est absente), afin d’avoir un ciel le plus noir possible.
La pollution lumineuse se distingue des autres types de pollution en cela qu’elle est instantanément réversible.
Il est clair qu’il n’est pas de l’intention des astronomes de vouloir plonger leurs semblables dans les ténèbres naturelles qui leur sont nécessaires pour percer les secrets de l’univers.
Il ne demandent pas la suppression de tout éclairage public et privé ! Leurs exigences simples se marient harmonieusement avec celles de la vie moderne et la mise en œuvre de leurs recommandations ne porte préjudice ni à la sécurité ni au confort des habitants des villes, des villages et des campagnes, mais peut avoir des conséquences bénéfiques dans des domaines variés comme les économies d’énergie, la préservation de la faune nocturne et le développement touristique.

Conséquences de la pollution lumineuse sur l'observation astronomique

En moins de 50 ans, une grande partie de la population française s'est privée de la beauté de la voie lactée qui n'est plus visible tout comme 90% des étoiles...
Les astrophysiciens et les astronomes amateurs, fortement gênés, dénoncent cette situation.

Ainsi, ils se sont regroupés en associations pour aider les maires des communes à diminuer leur éclairage mal adapté avec des réverbères mieux pensés et moins nombreux. De surcroît, cette pollution s'ajoute aux conséquences d'une pollution atmosphérique dont les particules masquent parfois considérablement le ciel.

07/11/2013

Les lasers verts

Les astronomes amateurs se servent de pointeurs laser de couleur verte (532 nanomètres) pour désigner des objets célestes lors de séances d'observation. La diffusion de la lumière dans l'atmosphère terrestre rend le rayon clairement visible par l'assistance et permet de désigner les objets avec une grande précision.
Avec un télescope, ils peuvent aussi être utilisés pour la mise en station ou pour pointer vers un astre.

Ces instruments sont peu coûteux mais peuvent être extrêmement dangereux, selon leur puissance et leur longueur d'onde; on les range en classes :

Classe 1 : Lasers intrinsèquement sans danger.
Classe 2 : Lasers à rayonnement visible (400 à 700 nm de longueur d’onde, et d’une puissance inférieure ou égale à 1 mW). Protection de l'oeil assurée par le réflexe palpébral.
Classe 3a : Lasers de puissance moyenne (<5 mW). Vision directe dangereuse si elle est supérieure à 0,25 s ou effectuée à travers un instrument d'optique.
Classe 3b : Lasers dont la vision directe est toujours dangereuse (puissance comprise entre 5 mW et 500 mW). Ces lasers sont potentiellement dangereux si un faisceau direct ou une réflexion spéculaire est regardé par l’œil non protégé.
Classe 4 : Lasers toujours dangereux en vision directe ou diffuse, créant des lésions cutanées et oculaires (puissance supérieure à 500 mW). Ils constituent un danger d'incendie. Exposition dangereuse au rayonnement direct ou diffus pour l'oeil et la peau.
 


La législation française n'autorise aux particuliers que les lasers de classe 1 ou 2, ceux de classe 3a et surtout 3b et 4 sont réservés aux professionels.

Pour une utilisation en astronomie amateur un laser de puissance inférieure à 5mW (1mW c'est à dire classe 1 ou 2, jusqu'à 4 mW c'est à dire classe 3a) est largement suffisant.

Ne jamais prêter un laser à des personnes non conscientes des dangers et surtout aux enfants.